Garder la chaleur et la récupérer pour la redistribuer.

A noter que les matériaux de construction modernes contenant par exemple des formaldéhydes et d'autre part la découverte de nouvelles sources de pollution tels le radon deviennent un motif supplémentaire de ventilation. (Wikipédia)

 

Dans les constructions anciennes la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) n'existait pas et l'air était renouvelé à l'aide de bouches d'aération, situées dans le bas de certaines pièces de l'habitat, évacuant naturellement les gaz nocifs (CO2, radon et fuites de gaz éventuelles), plus lourds que l'air. L'humidité n'était pas un problème car les murs étaient crépis à la chaux et le mobilier était en bois (sapin, chêne, noyer ou merisier). Les occupants ouvraient les fenêtres des pièces, quelques minutes le matin, en faisant le ménage. L'air chaud de la nuit était remplacé par un air plus froid, donc plus sec, qui, en se réchauffant, pompait l'humidité des literies et des tentures.
La construction béton a modifié cette façon de vivre, accompagnée d'un mobilier en bois blanc compressé (Formica c'est formidable) et du placo en habillage des murs. Le béton étant un mauvais isolant thermique, il a fallu surchauffer l'air des logements, augmentant son taux d'humidité, mal supporté par les nouveaux matériaux.
La VMC a été conçue pour extraire cet excès d'humidité, en plaçant des bouches d'aspiration aux endroits les plus humides, donc en partie haute, évacuant donc l'air le plus chaud. Un nouveau problème est survenu, le dégagement de formaldéhyde, présent dans les matériaux modernes, nuisible pour la santé.
Les VMC doivent évacuer ce gaz nocif, plus lourd que l'air, ainsi que le CO et le CO2, par des bouches d'aspiration situées en position haute, d'où un brassage plus important de l'air et une obligation de dépression, nuisibles à la santé des occupants.
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